Depuis quelques années, des cygnes noirs originaire d’Australie se déplacent en toute liberté sur le lac de Thoune. La législation fédérale interdit que ces animaux d’une espèce n’appartenant pasà la faune indigène soient lâchés pour vivreà l’état sauvage sans autorisation. Cependant, les dix cygnes noirs en question sont tolérés par l’Inspection de la chasse du canton de Berne depuis des années moyennant la neutralisation de leursœufs.
En 2007, une pétition a demandé que les cygnes noirs puissent se disséminer librement. Le rejet de cette pétition par le Conseil communal de Thoune a déclenché un débat public concernant la légalité de la détention de ces animaux sur le lac de Thoune. Des représentants du canton, de la Confédération, des organisations de protection de la nature et des animaux ainsi que l’éleveur se sont alors réunis pour tenter de trouver une solution mutuellement acceptable, mais en vain.
En mai 2008, l’Inspection de la chasse, compétente en la matière, a rendu une décision selon laquelle les dix cygnes noirs restent tolérés dans la partie inférieure du lac de Thoune,à condition toutefois que leursœufs soient systématiquement neutralisés afin que l’espèce ne puisse pas se multiplier. En outre, leuréleveur est tenu de participerà l’exécution de ces mesures. Ce dernier a recouru contre cette décision auprès de la Direction de l’économie publique du canton de Berne. Les collaborateurs compétents de la Direction et le directeur de l’économie publique se sont récusés pour cause de prévention et ils ont transmis le recoursà la Direction des finances, dont le directeur, agissant en qualité de suppléant du directeur de l’économie publique, a dû examiner le contenu de la décision de l’Inspection de la chasse.
Dans sa décision, la Direction des finances aboutità la conclusion que la décisionélaborée par les spécialistes ne présente pas matièreà grief sur le plan juridique. Il est cependant apparu pendant la procédure de recours que les cygnes noirs quittaient régulièrement leur périmètre pour s’installer sur d’autres lacs. La Direction des finances assortit donc la décision d’une charge supplémentaire : l’éleveur doit faire couper les rémiges de ses cygnes régulièrement afin qu’ils ne puissent plus voler. Il s’agit d’une mesure indolore pour les animaux et qui ne laisse pas de séquelles irréversibles puisque ces plumes repoussent. L’Inspection de la chasse contrôlera dans une année le respect des mesures arrêtées.
En 2007, une pétition a demandé que les cygnes noirs puissent se disséminer librement. Le rejet de cette pétition par le Conseil communal de Thoune a déclenché un débat public concernant la légalité de la détention de ces animaux sur le lac de Thoune. Des représentants du canton, de la Confédération, des organisations de protection de la nature et des animaux ainsi que l’éleveur se sont alors réunis pour tenter de trouver une solution mutuellement acceptable, mais en vain.
En mai 2008, l’Inspection de la chasse, compétente en la matière, a rendu une décision selon laquelle les dix cygnes noirs restent tolérés dans la partie inférieure du lac de Thoune,à condition toutefois que leursœufs soient systématiquement neutralisés afin que l’espèce ne puisse pas se multiplier. En outre, leuréleveur est tenu de participerà l’exécution de ces mesures. Ce dernier a recouru contre cette décision auprès de la Direction de l’économie publique du canton de Berne. Les collaborateurs compétents de la Direction et le directeur de l’économie publique se sont récusés pour cause de prévention et ils ont transmis le recoursà la Direction des finances, dont le directeur, agissant en qualité de suppléant du directeur de l’économie publique, a dû examiner le contenu de la décision de l’Inspection de la chasse.
Dans sa décision, la Direction des finances aboutità la conclusion que la décisionélaborée par les spécialistes ne présente pas matièreà grief sur le plan juridique. Il est cependant apparu pendant la procédure de recours que les cygnes noirs quittaient régulièrement leur périmètre pour s’installer sur d’autres lacs. La Direction des finances assortit donc la décision d’une charge supplémentaire : l’éleveur doit faire couper les rémiges de ses cygnes régulièrement afin qu’ils ne puissent plus voler. Il s’agit d’une mesure indolore pour les animaux et qui ne laisse pas de séquelles irréversibles puisque ces plumes repoussent. L’Inspection de la chasse contrôlera dans une année le respect des mesures arrêtées.