Le chemin de fer de la Jungfrau est hautement symbolique aux yeux du président du Conseil-exécutif et directeur de l’économie publique du canton de Berne. « Nous pouvons aujourd’hui reconnaître qu’en alliant les forces de notre pays, nous sommes capables de relever des défis inouïs » a-t-il déclaré, à l’occasion du centième anniversaire du chemin de fer, dans la gare qui reste, aujourd’hui encore, la plus haute d’Europe. Il attribue à l’imagination d’un Zurichois, à la ténacité des Bernois et Bernoises, mais aussi à la détermination de la main-d’œuvre étrangère le mérite d’avoir, à l’époque, donné le jour à cet ouvrage. C’est mus par la volonté de « se distinguer de tous les autres » que les promoteurs et acteurs du projet ont cru en la faisabilité technique de ce chemin de fer et pressenti l’intérêt touristique qu’il représentait.
Célébrant cet ouvrage centenaire à l’occasion de la fête nationale, M. Rickenbacher a exprimé le souhait que le « sentiment de saturation générale » ne nous empêche pas de continuer « à envisager des projets qui nous paraissent impossibles et à les réaliser. » Il a également exhorté à davantage d’esprit pionnier et de ténacité, tant pour réaliser les petits projets du quotidien, que pour relever les grands défis.
Saluant la contribution que les mineurs italiens ont apportée à la construction du chemin de fer de la Jungfrau, le président du Conseil-exécutif a enfin fait observer qu’elle témoignait de ce que la Suisse est, et restera, un pays ouvert. « Les échanges avec l’étranger et les étrangers nous ont renforcés à tous points de vue – préservons ensemble cette force ! » a-t-il proclamé.
Le canton veille à ce que l’esprit pionnier que le conseiller d’Etat appelle de ses vœux continue à porter ses fruits notamment dans le tourisme bernois, au travers de la loi sur le développement du tourisme, récemment révisée, et d’un développement des destinations spécifiquement axé sur la promotion des atouts des différentes régions.