Le recul du chômage en mai est dû à des effets saisonniers. Dans la construction, on constate une augmentation de la demande, comme les mois précédents (-194 personnes). À la suite des assouplissements des mesures anti-coronavirus, les restaurants et les bars ont été autorisés à rouvrir leurs terrasses depuis le 19 avril. Il en est résulté une forte baisse du nombre de chômeurs dans l’hôtellerie-restauration en mai (-356 personnes), nettement supérieure à celle de l’an dernier. Les autres secteurs affichent eux aussi un taux de chômage décroissant.
Corrigé des variations saisonnières, le chômage est resté stable par rapport au mois précédent. Son taux se situe à 2,6% (lire les explications dans l’encadré).
Le chômage a reculé dans tous les arrondissements administratifs. Le reflux le plus net a été enregistré dans l’Oberland bernois. Le taux s’inscrit dans une fourchette allant de 1,0% (Frutigen-Bas-Simmental) à 4,6% (Bienne). Il se situe à 4,2% dans le Jura bernois.
Fin mai 2021, le canton de Berne comptait 934 chômeurs de moins qu’à fin mai 2020.
En mai, 2024 demandes de chômage partiel ont été déposées pour 20 930 personnes (contre 2336 demandes pour 21 038 personnes en avril 2021).
Des informations complémentaires sont en ligne sur www.be.ch/donnees-economiques.
Nota bene
La correction des variations saisonnières permet d’étudier l’évolution conjoncturelle des chiffres du chômage en éliminant des statistiques mensuelles les influences saisonnières habituelles. Ces variations saisonnières sont liées par exemple aux conditions climatiques (hôtellerie et restauration, construction) ou au calendrier institutionnel (fin des formations, jours fériés, vacances).