Le renforcement du développement durable constitue la ligne directrice de la politique du gouvernement bernois. La protection du climat en est un des volets essentiels. L’application du principe« penser global, agir local» revêt, ce faisant, une importance toute particulière. La recrudescence de catastrophes naturelles, entraînant coûts et dommages importants, comme les inondations de ces derniers jours, ainsi que les répercussions dramatiquesà plus long terme du changement climatique (cf. lesrapports d’experts publiéspar la Confédération) exigent une démarche active aux plans national et international.
Les mesures arrêtées jusqu’ici pour mettre enœuvre le protocole de Kyoto s’avèrent insuffisantes pour juguler de manière décisive et encore moins stopper le changement climatique et les risques qu’il fait peser. Des efforts supplémentaires et coordonnés sont donc nécessaires. Les mesures proposées par le conseiller fédéral Moritz Leuenberger constituent uneétape importanteà l’échelon fédéral.
Sur cette base, le canton de Berne entend jouer un rôle encore plus actif en matière de protection du climat et de lutte contre le changement climatique. Les deux Directions principalement responsables de ce domaine vont examiner de quelles nouvelles marges de manœuvre dispose le canton et quelles mesures relevant de sa compétence peuventêtre prises. Elles analyseront en outre en quoi le canton peut contribuer concrètementà donner de nouvelles impulsionsà la politique climatique au niveau intercantonal. A moyen terme, le canton attend plus généralement de la Confédération qu’elle alloue davantage de ressources pour assurer la protection contre les dangers naturels et surmonter les dommages après une catastrophe naturelle. A brèveéchéance, il importe d’augmenter sensiblement les crédits fédéraux pour la prévention des dangers, c’est-à-dire d’au moins 100 millions de francs dans le budget 2008 et le plan financier 2009-2011. Les besoins sont avérés en matière de protection contre les crues mais aussi pour la lutte contre d’autres dangers naturels tels que les avalanches, chutes de pierres, glissements de terrain et coulées de boue. Toutes les mesures sont concernées, c’est-à-dire non seulement les ouvrages de protection mais aussi les cartes des dangers, les analyses des risques, les stations de mesures, les services d’alerte précoce ou l’entretien des forêts protectrices. Dernier impératif et non des moindres, il conviendra d’établir soigneusement une liste des priorités afin que les ressources financières disponibles puissentêtre utilisées le plus efficacement possible.
Les mesures arrêtées jusqu’ici pour mettre enœuvre le protocole de Kyoto s’avèrent insuffisantes pour juguler de manière décisive et encore moins stopper le changement climatique et les risques qu’il fait peser. Des efforts supplémentaires et coordonnés sont donc nécessaires. Les mesures proposées par le conseiller fédéral Moritz Leuenberger constituent uneétape importanteà l’échelon fédéral.
Sur cette base, le canton de Berne entend jouer un rôle encore plus actif en matière de protection du climat et de lutte contre le changement climatique. Les deux Directions principalement responsables de ce domaine vont examiner de quelles nouvelles marges de manœuvre dispose le canton et quelles mesures relevant de sa compétence peuventêtre prises. Elles analyseront en outre en quoi le canton peut contribuer concrètementà donner de nouvelles impulsionsà la politique climatique au niveau intercantonal. A moyen terme, le canton attend plus généralement de la Confédération qu’elle alloue davantage de ressources pour assurer la protection contre les dangers naturels et surmonter les dommages après une catastrophe naturelle. A brèveéchéance, il importe d’augmenter sensiblement les crédits fédéraux pour la prévention des dangers, c’est-à-dire d’au moins 100 millions de francs dans le budget 2008 et le plan financier 2009-2011. Les besoins sont avérés en matière de protection contre les crues mais aussi pour la lutte contre d’autres dangers naturels tels que les avalanches, chutes de pierres, glissements de terrain et coulées de boue. Toutes les mesures sont concernées, c’est-à-dire non seulement les ouvrages de protection mais aussi les cartes des dangers, les analyses des risques, les stations de mesures, les services d’alerte précoce ou l’entretien des forêts protectrices. Dernier impératif et non des moindres, il conviendra d’établir soigneusement une liste des priorités afin que les ressources financières disponibles puissentêtre utilisées le plus efficacement possible.