La diminution du chômage en mars s’explique en partie par des motifs saisonniers : la demande croissante dans la construction a réduit le nombre de chômeurs (-373 personnes). Suite à l’assouplissement des mesures anti-coronavirus, tous les magasins ont pu rouvrir début mars, entraînant un fléchissement du chômage dans le commerce de détail (-61 personnes). Les autres secteurs affichent eux aussi des chiffres décroissants ou stables.
Corrigé des variations saisonnières, le chômage a légèrement fléchi. Son taux se situe à 2,6%, contre 2,7% en février (lire les explications dans l’encadré).
Le chômage a reculé dans huit arrondissements administratifs sur dix, il est resté stable dans celui de Frutigen-Bas-Simmental et il a augmenté dans celui du Haut-Simmental et de Gessenay. Le taux s’inscrit dans une fourchette allant de 1,4% (Frutigen-Bas-Simmental) à 5,0% (Bienne). Il se situe à 4,5% dans le Jura bernois.
Fin mars 2021, le canton de Berne comptait 3082 chômeurs de plus qu’à fin mars 2020.
En mars, 1379 demandes de chômage partiel ont été déposées pour 11 769 personnes (contre 2861 demandes pour 30 975 personnes en février 2021).
Des informations complémentaires sont en ligne sur www.be.ch/donnees-economiques.
Nota bene
La correction des variations saisonnières permet d’étudier l’évolution conjoncturelle des chiffres du chômage en éliminant des statistiques mensuelles les influences saisonnières habituelles. Ces variations saisonnières sont liées par exemple aux conditions climatiques (hôtellerie et restauration, construction) ou au calendrier institutionnel (fin des formations, jours fériés, vacances).